2024/08/20: L’ Echo: ‘La scission partielle, formule gagnante pour vendre une société immobilière’.

Séparer le patrimoine immobilier du pôle opérationnel d’une société est une formule intéressante dans l’optique de la vente d’une société immobilière. C’est aussi une formule plus sûre depuis qu’elle a été validée par le tribunal de première instance d’Anvers, donnant tort au fisc.

Le tribunal de première instance d’Anvers vient de donner raison dans un récent jugement à une société holding ayant vendu les actions d’une société immobilière à l’issue d’une restructuration. Le tribunal a rejeté la thèse du fisc qui s’appuyait sur plusieurs mesures anti-abus pour taxer la plus-value sur actions réalisée par le holding.

Une société opérationnelle, qui possédait par ailleurs des immeubles, avait fait l’objet d’une restructuration, dénommée « scission partielle », de telle sorte qu’elle était devenue une société immobilière pure. Ses actions furent ensuite vendues par sa société mère, la société faîtière du groupe, à un tiers investisseur. Le holding avait considéré que la plus-value sur actions était exonérée d’impôt des sociétés.

Une première

Le juge a confirmé ce point de vue en considérant que l’opération reposait sur des motivations économiques, donc non fiscales. Il a ainsi rejeté la thèse du fisc, qui avait invoqué plusieurs mesures anti-abus pour contrecarrer le montage qu’il assimilait à de l’optimisation fiscale.

Journaliste Jean-Paul Bombaerts

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L’ Echo 20 08 2024 Denis-Emmanuel Philippe

 

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